Les questions que l'ont se pose tous un jour, ont enfin une réponses !
En plans d'eau ?
Tout dépend de la pression de pêche! Elle est généralement plus importante en étang qu'en rivière, et influe beaucoup sur ma stratégie. J'ai pour habitude de ne jamais faire comme les autres.
Lorsque les carpiste présents ont déjà amorcé sur le plan d'eau où j'ai l'intention de "tremper du fil", je m'abstiens d'effectuer un pré-amorçage.
Les carpes ont une faculté d'association et d'adaptation. Elles apprennent que, pendant les premiers jours d'amorçage, elles ne courent aucun risque et elles s'alimentent alors sans retenue.
Après quelques jours de pêche, elles s'aperçoivent du danger et se nourrissent "du bout des lèvres". J'amorce donc seulement à mon arrivée, les carpes associeront cette manne à la première journée de pré-amorçage et mangeront en toute confiance.
Si aucun carpiste n'a amorcé à l'avance, je fais l'inverse : j'appâte au moins 48 heures avant chaque sortie. Lorsque les carpes se rendront compte, au bout de quelque temps, qu'elles ne subissent aucune pression de pêche, elles recommenceront à s'alimenter normalement.
Sur certains lacs de barrages, les carpes adoptent un comportement nomade. L'amorçage préalable est souvent voué à l'échec. Seul moyen pour capturer ces "poissons ambulants" : les suivre.
En rivière ?
Dans les fleuves ou les rivières à forts gabarits, les carpes se déplacent sur de longues distances pour trouver leur nourriture. J'amorce alors 48
heures à l'avance, afin de stopper les poissons lors de leurs
déplacements mais aussi de concurrencer la nourriture naturel.
Dans les petites rivières sauvages où de nombreux arbres obstruent le courant, ils trouvent un refuge et se sédentarisent. Dans ce cas, j'amorce seulement la veille un poste en face des obstacles, et si possible en amont. Je peux ainsi combattre les poissons en diagonale ; pour le contrer, il me suffit de coucher la canne vers l'amont et de dévier le poisson.
Attention si la rivière subit une grosse pression de pêche,
il est parfois bon de d'employer les mêmes techniques que pour le plans d'eau
Comme dans l'exemple précédent, l'attitude des pêcheurs locaux est un des facteurs clés qui devra guider votre choix. En effet, s'ils emploient les graines régulièrement, et surtout s'ils amorcent tous avec le même type de graines, les carpes associeront cette nourriture à un danger et n'y toucheront que la nuit venue. Dans ce cas, il est préférable de s'abstenir de les utiliser.
En revanche, si celles-ci sont peu employées, un amorçage
graines/bouillettes est souvent efficace.
D'autres facteurs, comme la densité des poissons blancs, brèmes et tanches
surtout, pourront modifier votre choix. En amorçant à la graine, vous aurez
toutes les chances d'attirer ces dernières. En lacs de barrage, où les brèmes
sont généralement présentes en forte densité, j'amorce seulement à la bouillette.
En rivière, les carpes sont parfois plus réticentes envers les bouillettes
; il leur faut un certain temps avant d'assimiler ces appâts à une nourriture.
Les graines aident à ce qu'elles acceptent les bouillettes.
Quelle est la Quantité Utile d'Amorçage ?
Quel que soit le potentiel du plan d'eau ou de la rivière, il est difficile d'établir une règle unique d'amorçage. Rappelez vous, malgré tous qu'il est plus facile d'en rajoutez que d'en enlevez !
Ces quantités moyennes vous permettront de limiter le risque d'erreur. En les augmentant ou en les diminuant, vous pouvez vous adapter à toutes les situations.
Pour une pêche directe sans amorçage , en plan d'eau ou en grande rivière, prévoyez 250 bouillettes de 18 mm, ou éventuellement 400 bouillettes de 14 mm, avec 5 kilos de graines.
Si vous amorcez 24 ou 48 heures à l'avance, prévoyez pour
la première journée d'amorçage 500 bouillettes de 18 mm, ou 750 bouillettes
de 14 mm, avec 10 kilos de graines. Mêmes quantités pour la deuxième journée.
Le jour de pêche, divisez l'amorçage par deux.
En rivière sauvage, soyez plus économe. 100 bouillettes de 18 mm ou
150 bouillettes de 14 mm plus (éventuellement) 1 à 2 kilos de graines suffisent
pour une pêche directe. Si vous amorcez 24 heures à l'avance, la veille, jetez
100 bouillettes de 18 mm, ou 150 bouillettes de 14 mm, plus 5 kilos de graines.
Idem le jour de pêche.
En hiver - ou si les carpes semblent méfiantes -, divisez par deux ou
trois les quantités indiquées ou contentez vous d'un amorçage de précision au
soluble.
L'amorçage de rappel entretient une concurrence alimentaire entre les différentes carpes d'un banc, maintenues ainsi plus longtemps sur le poste.
En général, 30 à 50 bouillettes après chaque départ suffisent. Baissez ces quantités en hiver : 10 bouillettes constituent souvent l'idéal.
Si l'activité est forte (cinq, dix... départs), il sera difficile de garder un si grand nombre de poissons sur le coup. Amorcez plus massivement et maintenez un rappel constant à la bouillette après chaque départ.
A l'inverse, si les carpes ne se manifestent pas, évitez de réamorcer : vous augmenteriez le nombre d'appâts et diminueriez considérablement vos chances d'avoir un départ.
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