truite

Description

Corps élancé, légèrement comprimé latéralement. Caudale à bord postérieur légèrement tronqué à presque droit. Livrée avec de nombreuses ponctuations colorées, souvent auréolées, localisées surtout dans la moitié supérieure du corps. Dans le détail, la coloration est en fait très variable selon le biotope (rivière, lac, mer) l'âge et les conditions locales.

Écologie et Reproduction

La Truite de rivière se rencontre dans- le cours supérieur de rivières non polluées, froides, pures, très riches en oxygène dissous et dont le courant est rapide . De mœurs sédentaires, elle se tient de préférence à proximité d'un abri. Très carnassière, elle mène une chasse surtout active la nuit, mais restant cependant à l'affût de jour. Elle se nourrit de larves d'insectes et d'insectes vivants ou tombés à la surface, de Vers, de Poissons, y compris de jeunes Truites, de Grenouilles et même de petits Mammifères. Lorsque les Crustacés abondent, elle s'en délecte et sa chair prend alors une teinte rose dite «saumonée» .

Sa reproduction a lieu de novembre à la mi-janvier, après migration plus ou moins importante des adultes vers une zone favorable, parfois même jusqu'à proximité des sources. La femelle dépose ses oeufs, de 3 à 4 mm de diamètre et au nombre de 1 500 environ par kg de son poids, dans une ou plusieurs dépressions creusées parmi les graviers. Elle les recouvre après fécondation pour en assurer une protection aussi efficace que possible. Ils sont ensuite abandonnés à leur sort.

Pêche

La Truite de rivière donne lieu à une pêche sportive particulière, appréciée. Elle se pêche au coup de préférence par temps couvert et en utilisant comme appâts des Vers (gros Lombrics par exemple) le bas de ligne étant en nylon. Méfiante, elle se tient de préférence dans une courbe de la berge ou à l'ombre d'une grosse pierre, derrière une souche ou tout autre obstacle que le pêcheur devra «prospecter» avec l'espoir d'exciter l'appétit du prédateur et déclencher sa rapide détente. La pêche à la Truite se pratique également au lancer, à l'appât artificiel (cuiller par exemple, mais surtout à la Mouche) ou naturel (petit Poisson mort ou vif selon le cas) «dandiné» à proximité des postes de chasse supposés de la Truite.