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La Bouche |
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2
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Les Opercules (Protège les branchies) | |
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3
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La Tête | |
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4
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Les Nageoires Pectorales | |
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5
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Les Nageoires Ventrales (ou pelviennes) | |
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6
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Le Tronc | |
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7
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L'Anus | |
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8
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La Queue | |
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9
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Nageoire Anal | |
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10
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Pedoncules Caudal | |
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11
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Nageoire Caudal | |
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12
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Ligne Latéral | |
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Nageoire Dorsal | |
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Ecailles (recouverte d'une peau très fine qui secrète le mucus) | |
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Oeil | |
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Narines |
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1
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Le Cœur :Ventricule |
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2
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Le Cœur : Oreillette | |
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3
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L'Oesophage | |
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4
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La Vésicule Biliaire | |
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5
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Le Foie | |
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6
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Le Pancréas | |
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7
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La Rate | |
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8
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Les Glandes Génitales | |
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9
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L'Intestin | |
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La Papille anale, génital et urinaire | |
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Le Reins | |
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La Vessie natatoire | |
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Le Canal pneumatique allant à l'œsophage | |
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14
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Les Branchies |
| Sa forme en
fuseau (hydrodynamique) permet au poisson de se déplacer facilement dans
l'eau. Il glisse bien dans son milieu grâce au mucus qui recouvre ses écailles. Sa vessie natatoire (poche interne d'équilibration remplie d'un mélange gazeux) lui permet de nager aisément. A sa mort, l'animal se retrouve couché sur le dos, le ventre en l'air, ce qui s'explique par la position relativement dorsale de son centre de gravité. Les nageoires jouent également un rôle dans l'orientation et l'équilibre du Poisson. La propulsion est assurée essentiellement par les ondulations du corps que prolongent celles de la caudale mue par des muscles puissants. Les mouvements des nageoires pectorales interviennent essentiellement dans les changements de direction et d'attitudes ou lorsque le poisson désire conserver une position bien déterminée. |
| Le Poisson
doit respirer dans l'eau. Sa respiration s'effectue par les branchies,
comme chez de nombreux animaux aquatiques, et non par les poumons qui
sont les organes de la respiration aérienne. Les branchies, constituées
de fines lamelles très riches en sang (d'où leur couleur rouge vif)
sont soutenues par des ares branchiaux. On peut observer que chez le
Poisson mort depuis longtemps, la teinte des branchies n'est plus rouge
vif, par suite de la décomposition du sang. Cette caractéristique peut
être considérée chez le poissonnier comme un indice de fraîcheur de
l'animal ! C'est au niveau du sang des branchies que les échanges gazeux de la respiration ont lieu. Là, le sang fixe l'oxygène qui se trouve dissous dans l'eau et rejette le gaz carbonique toxique, véhiculé par le sang du Poisson. Les mouvements respiratoires sont bien visibles chez le Poisson. L'ouverture de la bouche permet l'entrée de l'eau. La fermeture de la bouche et la présence d'un système de valvules buccales jouant le rôle de clapets anti-retour, empêchent l'eau de ressortir par la bouche et la propulse vers les branchies. Le soulèvement des deux opercules, qui fait apparaître ainsi les deux ouïes, entraîne la sortie de l'eau. Entre-temps, au niveau des branchies les échanges gazeux se sont réalisés. Ce phénomène respiratoire est aussi important chez le poisson que chez tout être vivant, la respiration étant à la base de la vie. En effet l'oxygène est le gaz nécessaire à toute une série de réactions chimiques libératrices de l'énergie contenue dans les aliments. Le gaz carbonique toxique est un déchet qui apparaît au cours de ces transformations mais grâce à la respiration il est facilement éliminé.  |
| Certains Poissons
sont herbivores (consommateurs de végétaux), d'autres carnivores (mangeurs
d'animaux), d'autres encore omnivores (ils s'alimentent aussi bien de
plantes que de proies). L'appareil buccal est caractéristique du régime
alimentaire. Les dents des carnivores sont nombreuses, de tailles différentes,
serrées et disposées en plusieurs rangées sur les mâchoires, mais aussi
sur le palais et même sur la langue. Le Gardon omnivore, qui mange aussi bien des larves, des insectes, des vers, que des débris végétaux, a une bouche bordée par des bourrelets assez durs. Il n'y a pas de dents dans la bouche mais on en trouve sur les bords du pharynx. Ces dents pharyngiennes sont dirigées vers l'arrière. Elles servent plutôt à retenir les proies qu'à les déchiqueter. Le Brochet, dévore ses victimes:il fonce sur sa proie et l'aspire en provoquant des remous. Puis il plante ses dent acérées dans le corps de sa victime. La Truite, le Black-bass et autre s'élance à la surface de l'eau pour gober les insectes terrestres venues s'aventurer au dessus de leur univers. La Carpe étire ses lèvres vers l'avant et aspire sa proie. Pour les appât à la surface, elle crée un tourbillon et l'appât est guidé dans sa gueule. La Brême et de nombreux poissons (ceux qui vivent au font de l'eau), "broutent" le lit de la rivière. Ils étirent les lèvres pour former une ventouse attirant ainsi l'eau et les aliments. Chez les Poissons,
le cannibalisme n'est pas rare : le gros Poisson, mangeant le petit
de la même espèce, qui lui-même a dévoré le plus petit. Ainsi un prédateur
peut à son tour devenir une proie et ne représente qu'un maillon de
toute une chaîne alimentaire. |
| Les sexes
sont séparés mais le plus souvent difficiles à reconnaître extérieurement
en dehors de la période de reproduction. Celle-ci a lieu en général
au printemps. Les femelles pondent, sur des herbes ou sur des pierres,
des milliers d'œufs que les mâles arrosent de leur laitance (semence).
C'est la période du frai qui est une époque d'abondance pour les nombreux
prédateurs se nourrissant d'œufs de Poissons. Le grand nombre d'œufs
pondus s'explique par ces pertes considérables. En effet les parents
ne surveillent généralement pas leur ponte et n'élèvent pas leurs jeunes.
Ce sont donc des proies faciles. Heureusement un certain nombre de ces oeufs échapperont à la destruction et au bout de quelques jours donneront naissance à des jeunes appelés alevins. L'alevin possède une petite poche de réserves nutritives sous le ventre (sac vitellin) et pendant les premiers jours de sa vie libre il ne se nourrit pas. Il résorbe progressivement le sac vitellin et ne commence à manger que lorsque celui-ci est vide. A partir de ce moment c'est déjà un petit Poisson qui devra assurer sa propre existence. Pour cela, il possède de nombreux organes sensoriels qui lui assurent une bonne adaptation à son milieu. |
| Le Poisson
utilise ses organes des sens dans toutes les manifestations de son comportement.
A l'avant de la tête il possède deux narines à deux orifices chacune
(un pour l'entrée de l'eau, l'autre pour la sortie) : les narines n'ont
aucun rôle respiratoire mais sont le siège de l'odorat.
Ce sens olfactif parait
assez développé. |
Voiçi les principaux poissons que vous "croiserez" dans nos rivières !
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Voir aussi: Dictionnaire de la Pêche |
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